Toyota investit dans le futur de l'automobile
A l'occasion du salon de l'automobile de Tokyo (du 29/10 au 08/11/2015), Toyota s'affiche en position de force avec de bons résultats commerciaux et des perspectives de développement à long terme. La marque souhaite en effet s'imposer comme l'acteur inévitable de l'avenir de l'automobile.
Meilleur vendeur au monde
Entre janvier et septembre 2015, Toyota a vendu pas moins de 7,49 millions de véhicules à travers le monde. Avec 60 000 modèles écoulés de plus que son concurrent, Volkswagen, le constructeur occupe donc la première place du podium, dans l'attente des chiffres complets de l'année.
C'est donc en confiance totale que la marque nippone aborde le salon Tokyo Big Sight. En pleine ferveur patriotique, Toyota y présentera en exclusivité mondiale le prototype S-FR, un concept de coupé sportif abordable.
C'est donc en confiance totale que la marque nippone aborde le salon Tokyo Big Sight. En pleine ferveur patriotique, Toyota y présentera en exclusivité mondiale le prototype S-FR, un concept de coupé sportif abordable.
Arrêter la production de modèles essence/diesel
Pour prouver son ambition, le constructeur a annoncé vouloir retirer complètement de ses gammes les voitures roulant à l'essence et au diesel. D'ici 25 ans, Toyota entend uniquement proposer des véhicules propres. Avec la Mirai ("futur" en japonais) qui utilise de l'hydrogène pour produire de l'électricité, la marque propose déjà une voiture propre sans aucun rejet de CO2.
Héritière des modèles comme la Toyota Prius ou la Toyota Yaris Hybride, la Mirai prouve que rouler proprement y'a rien d'impossible. Bien entendu, elle soulève interrogations et critiques. Son prix de 80 000 € est déjà un obstacle à son déploiement en Europe, sans parler du réseau de distribution d'hydrogène, inexistant en France (500 bornes prévues en 2020 en Allemagne).
Comme avec l'arrivée de la première Prius en Europe en 2004, Toyota divise sur le sujet de la conduite écologique, mais prouve à tous qu'elle est pionnière dans la R&D automobile.
Héritière des modèles comme la Toyota Prius ou la Toyota Yaris Hybride, la Mirai prouve que rouler proprement y'a rien d'impossible. Bien entendu, elle soulève interrogations et critiques. Son prix de 80 000 € est déjà un obstacle à son déploiement en Europe, sans parler du réseau de distribution d'hydrogène, inexistant en France (500 bornes prévues en 2020 en Allemagne).
Comme avec l'arrivée de la première Prius en Europe en 2004, Toyota divise sur le sujet de la conduite écologique, mais prouve à tous qu'elle est pionnière dans la R&D automobile.
Une concurrence sur les automobiles de demain
Toyota n'est, bien sûr, pas le seul constructeur à développer des voitures "écologiques", à commencer par une autre marque japonaise, Nissan. Elle pourrait d'ailleurs profiter du salon de Tokyo pour présenter son concept de voiture électrique dans lequel certains voient le futur de la gamme Leaf.
Dans un autre domaine, Honda a également annoncé vouloir commercialiser sa voiture autonome à l'horizon 2020, capable de rouler sur autoroute. Et ils sont très nombreux à investir dans cette branche du futur du marché automobile : Audi, Mercedes, PSA, Toyota, Nissan,…
Autonomie et énergie sont donc les deux grands enjeux de demain. Les constructeurs sont en pleine course pour tenter d'être le premier à sortir un modèle efficace et accessible au plus grand nombre, et ainsi s'assurer une image de leader dans la recherche automobile.
Dans un autre domaine, Honda a également annoncé vouloir commercialiser sa voiture autonome à l'horizon 2020, capable de rouler sur autoroute. Et ils sont très nombreux à investir dans cette branche du futur du marché automobile : Audi, Mercedes, PSA, Toyota, Nissan,…
Autonomie et énergie sont donc les deux grands enjeux de demain. Les constructeurs sont en pleine course pour tenter d'être le premier à sortir un modèle efficace et accessible au plus grand nombre, et ainsi s'assurer une image de leader dans la recherche automobile.
