Land Rover développe un système de détection des nids de poule
Les amateurs de l'émission Top Gear le savent : la qualité des routes britanniques laisse largement à désirer. L'ex trio de présenteurs (Jeremy Clarkson, Richard Hammon et James May) prenait en effet un malin plaisir à critiquer un réseau routier parfois calamiteux, notamment sur les routes secondaires (les "B roads"). Un réseau à tel point mal entretenu (nids de poule, fissures, plaques d'égout surélevées,…) qu'il a donné une idée au groupe Jaguar Land Rover : créer un système permettant de recenser ces défauts pour prévenir les conducteurs qui empruntent ces routes.
Comment détecter des nids de poule ?
C'est donc bien sur les routes du Royaume-Uni que Land Rover développe actuellement son système de détection des nids de poule et autres imperfections. Pour cela, un modèle de Range Rover Evoque a été équipé des suspensions semi-actives MagneRide dont le profil s'adapte en temps réel aux évolutions de la route grâce aux capteurs de mouvement installés dans les roues et la carrosserie.
Le système fonctionne alors de la manière suivante : les suspensions détectent les nids de poule et autres imperfections, et ce de façon très précise. Une centrale à inertie (incluant gyromètres et accéléromètres) se couple au GPS intégré du Range Rover Evoque pour déterminer l'emplacement exact des défauts. Ces données sont ensuite envoyées à d'autres conducteurs par connexion Internet, qui sont ainsi avertis des dangers sur telle ou telle portion de route.
Des routes qui causeraient chaque années 2,8 milliards de Livres Sterling de dégâts uniquement à cause de leur manque d'entretien (source : Auto-Moto.com). D'autant plus que les nids de poule et autres irrégularités constituent un vrai risque d'accident, pouvant provoquer bien plus grave que des dégâts matériels.
Si les tests de Land Rover s'avèrent concluant, chaque utilisateur pourra alors être prévenu à l'avance de l'état de la route qu'il emprunte, et faire preuve de plus de vigilance, pour une sécurité au volant renforcée.
Le système fonctionne alors de la manière suivante : les suspensions détectent les nids de poule et autres imperfections, et ce de façon très précise. Une centrale à inertie (incluant gyromètres et accéléromètres) se couple au GPS intégré du Range Rover Evoque pour déterminer l'emplacement exact des défauts. Ces données sont ensuite envoyées à d'autres conducteurs par connexion Internet, qui sont ainsi avertis des dangers sur telle ou telle portion de route.
Des routes qui causeraient chaque années 2,8 milliards de Livres Sterling de dégâts uniquement à cause de leur manque d'entretien (source : Auto-Moto.com). D'autant plus que les nids de poule et autres irrégularités constituent un vrai risque d'accident, pouvant provoquer bien plus grave que des dégâts matériels.
Si les tests de Land Rover s'avèrent concluant, chaque utilisateur pourra alors être prévenu à l'avance de l'état de la route qu'il emprunte, et faire preuve de plus de vigilance, pour une sécurité au volant renforcée.
Un pas de plus vers les voitures connectées
Calcul du meilleur itinéraire, échanges d'informations entre conducteurs voire conduite automatique, les voitures connectées font de plus en plus parler d'elles et incarnent le défi de demain pour l'industrie automobile qui se doit d'innover en permanence.
La détection des nids de poule de Land Rover n'est qu'un exemple parmi d'autres, et n'est pas le plus osé. De nombreux autres acteurs investissent aujourd'hui dans les véhicules connectés de par de le monde, comme par exemple Audi, BMW et Daimler qui viennent de racheter Here, le service de cartographie de Nokia, l'un des plus utilisés au monde. On pense aussi aux projets plus fous de Google et d'Apple avec leurs voitures autonomes, capables de se rendre d'un point à un autre sans intervention humaine.
Les constructeurs français s'engagent également sur le chemin de la connectivité, comme PSA Peugeot-Citroën et son prototype de "passerelle communicante", baptisée Qeo. Cette dernière devrait relier la voiture aux objets connectés de la maison, permettant de les contrôler au volant, offrant un large panel de possibilités (activer l'alarme au départ de la voiture, enregistrer un programme TV si on est bloqué dans les bouchons, etc…). Renault, de son côté, envisage une commercialisation de sa voiture autonome à l'horizon 2020 : la Next Two, avec ses airs de Clio IV, devrait présenter de nombreuses capacités, comme la délégation de conduite ou la possibilité de venir chercher son conducteur (fonction voiturier), et de multiples équipements (modem multistandards, bureau virtuel,…).
Il y a donc fort à parier que, dans les prochaines années, les constructeurs n'auront pas fini de nous étonner.
La détection des nids de poule de Land Rover n'est qu'un exemple parmi d'autres, et n'est pas le plus osé. De nombreux autres acteurs investissent aujourd'hui dans les véhicules connectés de par de le monde, comme par exemple Audi, BMW et Daimler qui viennent de racheter Here, le service de cartographie de Nokia, l'un des plus utilisés au monde. On pense aussi aux projets plus fous de Google et d'Apple avec leurs voitures autonomes, capables de se rendre d'un point à un autre sans intervention humaine.
Les constructeurs français s'engagent également sur le chemin de la connectivité, comme PSA Peugeot-Citroën et son prototype de "passerelle communicante", baptisée Qeo. Cette dernière devrait relier la voiture aux objets connectés de la maison, permettant de les contrôler au volant, offrant un large panel de possibilités (activer l'alarme au départ de la voiture, enregistrer un programme TV si on est bloqué dans les bouchons, etc…). Renault, de son côté, envisage une commercialisation de sa voiture autonome à l'horizon 2020 : la Next Two, avec ses airs de Clio IV, devrait présenter de nombreuses capacités, comme la délégation de conduite ou la possibilité de venir chercher son conducteur (fonction voiturier), et de multiples équipements (modem multistandards, bureau virtuel,…).
Il y a donc fort à parier que, dans les prochaines années, les constructeurs n'auront pas fini de nous étonner.